Connu comme étant un nouvel outil pédagogique, le TBI a déjà remplacé le tableau noir dans de nombreuses écoles. On peut alors dire que leur arrivée fut une petite révolution pédagogique et scolaire. Qu’en est-il de cet outil et comment l’utilise-t-on ?
TBI : mode d’emploi
Le tableau électronique intègre un écran sur lequel des séquences sont projetées via un vidéoprojecteur, piloté par un ordinateur. À partir d’un logiciel installé sur la machine, le système prévoit la prise de main sur le grand écran, à l’aide d’un stylet ou des doigts. Ainsi, les enseignants sont en mesure d’afficher, modifier, animer et enregistrer les textes ou les images qui sont visibles par l‘ensemble de la classe. À leur tour, les élèves peuvent écrire, dessiner, surligner, directement sur l’écran. Testé en primaire jusqu’en terminal, le TBI remporte plusieurs succès, car il permet de gagner du temps dans la préparation des cours, mais aussi d’économiser les impressions. Avec ce matériel, il est plus facile de capter l’attention de toute la classe. Celui-ci est alors un acteur du cours.
L’école du futur
En 2009, 27 000 TBI étaient en service en France et 50 000 de plus étaient prévus pour 2010. Les écoles étaient financées en grande partie par la commune ou les collectivités, le reste l’étant par le ministère. On remarque alors des inégalités entre les zones urbaines et rurales. Malgré les critiques, le ministère mise beaucoup sur la généralisation des TICE. Et jusqu’à maintenant, les avantages que le TBI apporte sont immenses dans les disciplines ayant besoin d’images comme la géographie avec la cartographie. En un seul clic, il est possible de visiter tout le globe et faire le tour de la Terre. Du côté des professeurs des écoles, ils affirment que le TBI reste un bon moyen pour combattre les récents chiffres catastrophiques de la réussite scolaire.