Aujourd’hui, L’OIC ou l’Organisation internationale du Café estime que 125 millions de personnes gagnent leur vie grâce à la caféiculture y compris les exportateurs et les distributeurs de marques (Lavazza, expresso,…). Actuellement, la crise touche la filière et on peut dire que c’est loin d’être résolu. Cependant, cette crise n’apparait pas de la même manière chez chaque acteur concerné. Or, ce contexte a une énorme percussion sur la qualité du café exporté et d’une manière indirecte sur l’environnement.
Au niveau des producteurs :
Par manque d’emploi ou de faible rémunération, les travailleurs agricoles sont sans doute les plus touchés. En effet, ces derniers sont obligés de chercher des revenus ailleurs dans les centres-villes de leur pays ou à l’étranger par l’intermédiaire de l’émigration clandestine. En ce qui concerne les planteurs, les effets de la chute des cours sont proportionnels au niveau de dépendance économique vis-à-vis du café. Des producteurs arrivent à surmonter la situation.
Les coûts de production sont différents partout, elle est trois fois moins élevée au Vietnam qu’en Amérique centrale.
L’arabica se vend deux fois plus cher que le Robusta
L’existence de certains marchés permet aux planteurs de répandre leur café à de meilleurs prix
Au niveau des pays producteurs :
De 1990 à 2000, le chiffre d’affaires global du secteur du café a connu un accroissement de 30 à 70 milliards de dollars. Or dans la même époque, les revenus des pays producteurs ont diminué de moitié. Pour les pays notamment premiers producteurs de café, cette situation est loin d’être favorable. Avec la déclinaison des cours, celles-ci sont passées de 257 à 149 millions de dollars par an.
Au niveau de la qualité :
Naturellement, les planteurs diminuent les coûts de production et embauchent ainsi des tâcherons aux salaires plus bas. En travaillant plus vite, toutes formes de délicatesse et d’attention sont négligées, par conséquent la qualité du café n’est plus à la hauteur des normes internationales si bien que les scolytes des insectes nuisibles à la cerise des cafés provoquent d’énormes dégâts.
Au niveau de l’environnement :
Les plantations de café contribuent à l’équilibre de nombreux écosystèmes. On remarque souvent que l’Arabica se situe dans les régions montagneuses, où découlent les rivières. Leur présence contribue à la protection du sol. D’un autre côté, les plantations d’Arabica et ses ombrages forment des espaces forestiers aménagés favorables à la protection de la flore et de la faune, en particulier les oiseaux.