La collocation est un mode de vie très prisée pour les étudiants et les jeunes actifs. Elle est très facile à mettre en place et peu onéreuse face à la location classique, notamment dans les zones urbaines.
Bien qu’elle puisse s’avérer très conviviale, elle peut vite virer au cauchemar lorsque le savoir-vivre n’est pas la priorité de certains et qu’on ne s’est pas bien préparé à toutes les éventualités de ce que la vie en communauté implique. Afin d’en vivre une bonne expérience, voici ce qu’il faut savoir de la vie en collocation dans les grandes villes.
La signature du bail
La signature du bail constitue une étape qui ne doit être négligée par aucune des parties prenantes du bien en question. Pour commencer, il faut que le nom de chaque colocataire apparaisse sur le contrat de bail.
Deux possibilités peuvent se présenter dans le cas pratique ; soit le bailleur signe un contrat de bail distinct pour chaque locataire, soit un contrat de bail unique est signé par tous les colocataires. Dans le cas où un colocataire vit dans le logement sans avoir signé le bail, il n’a aucun droit sur celui-ci et ne peut prétendre, par exemple, aux différentes aides financières.
Comme expliqué sur le site https://flexiroom.eu/, participer au paiement du loyer ne signifie pas être dans la légalité (surtout lorsque la sous-location est interdite).
Les obligations des colocataires
Le contrat de location doit clairement indiquer les obligations des colocataires, et que le non-respect entraînera la résiliation immédiate. Le plus important à retenir, c’est que chaque colocataire est tenu du paiement de l’intégralité du loyer et de toute somme due au bailleur (charges, réparations locatives).
Par ailleurs, chacun a pour obligation d’entretenir le logement, que ce soit les parties communes ou individuelles. Certes, vous êtes le seul gérant de votre partie privative, mais dans le cadre d’une bonne hygiène de vie en communauté, les odeurs nauséabondes émanant de vos appartements sont inacceptables.
La clause de solidarité
L’erreur à éviter lorsqu’on choisit la colocation, c’est de penser être indépendant des autres colocataires, surtout en termes de charges locatives. La clause de solidarité est quasi systématiquement exigée par le propriétaire afin qu’il se prémunisse contre les impayés.
Dans cette optique, si un colocataire ne paie pas sa part de loyer, le bailleur peut se retourner contre les autres pour exiger la somme due. Toutefois, en l’absence de cette clause, chaque locataire n’est redevable que de sa quote-part du loyer. Il est alors recommandé de bien vérifier les clauses du contrat avant de signer pour une meilleure garantie.
L’assurance habitation
La loi impose aux locataires de s’assurer contre les risques locatifs et de fournir une attestation d’assurance au bailleur au moment de la remise des clefs, puis chaque année durant le contrat. Afin d’éviter des conflits de responsabilité entre les assurances, il est dans l’intérêt des colocataires de s’assurer chez le même assureur.
De plus, les colocataires et le bailleur peuvent définir que l’assurance habitation soit souscrite par le bailleur pour le compte des locataires si besoin. Dans ce cas, le coût de l’assurance sera inclus dans la part du loyer de chacun.