Le syndicat coopératif est un mode de gestion de type collégial. C’est-à-dire que la copropriété est gérée par le conseil syndical, sans syndic professionnel externe. Chacun des membres peut s’impliquer selon ses préférences et ses connaissances (relations avec les fournisseurs, comptabilité, sujets juridiques …). D’une manière générale, il faut garder à l’esprit que le syndic coopératif détient les mêmes pouvoirs et a les mêmes obligations qu’un syndic ordinaire mais il ne peut être que bénévole. Ce système repose sur une participation active des copropriétaires .
Tout d’abord, la demande se fait auprès de syndic en place par une lettre recommandée avec accusé de réception. Cette dernière doit mentionner votre souhait d’ajouter à l’ordre du jour de la prochaine AG la mise en place d’un syndicat coopératif. C’est l’AG qui adoptera ou non cette proposition.
Le syndicat coopératif peut s’associer à d’autres syndicats coopératifs et créer une union coopérative, et cela, même si les immeubles ne sont pas voisins ou contigus. L’idée est de permettre aux syndicats coopératifs de s’unir pour créer et gérer des services destinés à faciliter leur gestion.
Mode de fonctionnement :
Dans le syndic coopératif, le travail de gestion est généralement réparti en fonction des compétences de chacun.
Dans les cas classiques, la copropriété, gérée par un syndic professionnel ou bénévole, est chargée de gérer l’ensemble des tâches financières et administratives de l’immeuble.
Le syndic coopératif représente le syndicat. Il signe les chèques et les contrats, il vérifie le respect des décisions d’AG, il fait exécuter les travaux urgents.
Dans le cas du syndic coopératif, un, voire plusieurs copropriétaires ou même une société externe, peuvent être désignés pour contrôler les comptes de la copropriété ou apporter des conseils dans la gestion.
Le président-syndic, en collaboration avec les membres du conseil syndical, assure les missions suivantes :
-Entretien courant de l’immeuble.
-Gestion des travaux affectant les parties communes.
-Comptabilité.
-Convocation et tenue des AG.
Faire le choix du syndicat coopératif peut présenter beaucoup d’avantages :
· Comparé aux syndics professionnels, les charges pour un syndic coopératif sont moins conséquentes A noter néanmoins que ses frais dans le cadre de l’exercice de ses missions sont remboursés sur facture.
· Les négociations des contrats sont souvent immédiates car ils sont facilement accessibles.
· Une gestion simplifiée avec un gain de temps en évitant la communication avec le syndic professionnel.
· le syndic coopératif permet une meilleure gestion de la copropriété dans la mesure où les décisions sont prises localement, entre copropriétaires. La communication est fluidifiée, les prises de décision sont accélérées, le suivi est simplifié.
· . Chaque conseiller syndical se voit attribuer une fonction adaptée à ses compétences et sa disponibilité.
· La transparence est totale car tous les copropriétaires ont la possibilité de discuter directement de l’immeuble avec le conseil syndical.
Contrôle des comptes
La gestion de la copropriété est assurée principalement par les membres du conseil syndical, le contrôle des comptes doit être fait par des personnes extérieures au conseil (copropriétaires ou comptable) pour garantir une parfaite impartialité.
Le syndicat coopératif nécessite une très grande implication des membres du conseil syndical. Cela incite à une gestion plus collégiale faisant appel aux compétences respectives des membres du conseil syndical. Autre point positif, en cas d’abandon du président-syndic, le conseil syndical peut se réunir à tout moment et désigner un nouveau président-syndic.
Donc pour résumer, il est nécessaire pour une copropriété d’avoir son propre contrôleur aux comptes. Il peut être désigné parmi les copropriétaires ou encore faire appel à une entreprise externe.
À noter : le syndicat coopératif n’est pas rémunéré, il n’y a donc pas de contrat à remettre avec l’ordre du jour.