À titre de reconversion ou tout simplement pour la passion de la vitre, on peut très bien devenir vitrier. S’agissant avant tout, du travail manuel pouvant requérir l’utilisation de machines, ce métier intègre le secteur de la construction. Selon les professionnels du métier, les vitriers sont artisans les moins touchés par les accidents de travail si on les compare avec les autres artisans comme les serruriers ou électriciens.
Quel parcours entreprendre pour devenir un vitrier professionnel ?
Avant de devenir un artisan vitrier professionnel, il faut passer par des cours, des stages en entreprise et par des examens. L’ensemble de ce cursus aboutit à un diplôme de niveau IV ou V, de type CAP ou encore BEP. Pour être à la hauteur des tâches qui attendent un bon vitrier, il faut s’offrir pleines d’occasions à exercer le métier, à titre de travaux pratiques. Il faut aussi, se lancer dans l’auto-enseignement de temps à autre et renforcer ses expériences.
Quelles sont les compétences à avoir si on veut être un excellent vitrier ?
Si les métiers de la construction exigent de la précision, celui du vitrier l’adjure encore plus. Une bonne condition physique et une parfaite acuité visuelle sont aussi, très sollicitées dans ce domaine, si être adroit et ingénieux sont de mise. Savoir collaborer avec d’autres artisans de la construction, comme le menuisier et l’électricien, peut aussi servir pour être vraiment compétent dans ce domaine.
Combien touchent un vitrier ?
Un vitrier débutant ou junior, c’est-à-dire un nouveau recru ou celui qui débute juste dans le métier de vitrier perçoit environ 1 400€. Ceux qui se trouvent au niveau intermédiaire ou médium dans ce métier de vitrier touchent dans les 2 500€ par mois tandis que les plus doués, les séniors et les ceux avec une solide expérience peuvent espérer jusqu’à 3 500€. Il va sans dire qu’être vitrier est un métier qui paye bien.